textes etpoemes perso

Les reflets de la mer dessinent ton visage



tel un bateau ivre de passion,

je navigue sur le flot de tes yeux.

les algues d'un bleu-vert presque azur

suivent la valse des vagues sinueuses

et si tendres qui creusent ton front.

le soleil se baigne dans ta peau

pour réchauffer ton coeur

ancré dans la lumière du néant.

un petit banc de poissons-lune

contourne tes lèvres si douces

a nulle autre pareilles.

le souffle du vent jaloux de cette perfection

vient alors disperser l'harmonie des petits flots.

les poissons s'égarent tout aussitôt

effrayés par le cri des mouettes.


la mer n'a plus lieu d'être si je n'y vois plus tes yeux

Une odeur de sang


15 ans plus tard, Charlie sort de l’asile,
Mais il le sait, sa vie ne tient qu’à un fil.
Comment lui l’innocent?
On l’a accusé d’avoir versé le sang.
Arrivé chez lui, il se regarde dans le miroir,
«Qu’est ce que j’ai changé! 15 ans sans me voir!»
Ma femme va être surprise de me voir sorti,
Je vais lui montrer que j’ai un ptit peu grandi


Charlie, qui est tu?
Est ce toi qui tue?
Est ce ton rasoir?
Etait ce dans le noir?


Charlie sort tout seul dans la nuit,
Il se retrouve trempé par la pluie.
Une ombre s’engage dans la ruelle,
Mais, tout d’un coup une lame étincelle.
Un souffle retentit et l’ombre s’abat,
Une silhouette part en courant sans débat.
Le sang coule et dégouline sur le trottoir,
Il ne faut jamais rentrer très très tard!


Il se lève, rentre dans sa salle de bain.
Prend son rasoir et en tendant la main,
Remarque qu’il a changé de place,
La vue du sang se reflète dans la glace,
Tout comme l’image de sa femme.
Encore et encore s’abbatit la lame.
2 corps allongés sur le lit,
Ne sera point percée l’histoire de Charlie…

Tristesse


petite ame perdue,tu recherche ta route,
mais montagnes d'embuches qui te font tant fremir,
et le temps passant en toi s'installe le doute,
en gardant l'espoir t'arrive meme a en rire

coeur a la dérive tu voudrais t'en aller,
laissant tes souvenirs au milieux des galets,
tristesse desespoirs emotions refoulés
mais les yeux mouillées ton coeur veut couler,
tu laisses des traces flaques rouge sang,
là ou a la place gisait murmure lassant
et là tu comprend qu'il te reste que le vide,
de ses sentiments jugés bien trop rapides.


tu dresses la tete et là tout devient clair,
l'amour dont tu reves,lui peut etre t'eclaire,
comme un coup de foudre qui eclate ton coeur,
comme un feu aux poudres, et là t'entend des choeurs

tu vois d'etranges le long de ton chemin,
obscurs deformés et glissant de tes mains,
ton courage se retracte ta beautéee s'amplifie,
des questions te hantes, mais que tu modifies
que demandes tu, hein un peu d'amour?
cette funeste epoque, elle; te l'interdit
et telle un fetu surement sans humour,
c'est tes reves qu'on tue,seulement le sais tu dis?

Hystoriette


C'est ma p'tite soeurette,qui joue a la dinette,
pendant que moi je pete ces poupees a la baïonette.
Elle etait blondinette,et vivait d'amourette,
en fumant des cigarettes,en buvant des canettes.
J'lui montrais ma pauv'crete, mais elle n'etais pas prete.
J'mettais une chansonette dans l'auto-cassette.


yeah Elle etais fluette,et plutot mignonette,
elle jouait de la clarinette et de la mitraillette.
On file a la buvette boire un bebe eprouvette.
Elle prefere les sucettes au bon gout de chaussette.
Elle me file un coup d'rocket,elle est tres doucette.
En ce moment je pete,ca ca fait tres poete.


Elle me propose des rillettes,avec des devinettes,
et pis une omelette,faut bien que j'me soumette,
et toujours en cachette,me balance des flechettes.
Fais moi une soufflette,et passe moi le pet'.
J'suis allume d'la tete, coincée dans la cuvette,
qui est rempli d'anisette et de quelques cotelettes.